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Gares et réseaux ferrés

Par définition, la gare est un lieu fonctionnel conçu pour permettre au voyageur de prendre son train, son bus ou son tramway. C’est une porte d’entrée sur la ville, une étape, un lieu de passage, jamais une destination en soi.
Pourtant, dans chaque gare fourmillent mille histoires individuelles et collectives : il suffit d’évoquer le sujet et la boîte à souvenirs s’ouvre, l’esprit s’évade… Symbole de progrès, objet de débats, porteuse d’espoir, délaissée voire abandonnée, la gare convoque les passions.
Ce numéro consacré aux gares vous invite à circuler à travers la région, à découvrir un paysage ferroviaire singulier et rencontrer ces hommes et ces femmes, d’hier et d’aujourd’hui, qui nous permettent de voyager dans l’espace et dans le temps…

Espèces qui disparaissent ou qu’il faut à tout prix réguler, revendications des véganes, difficultés des éleveurs : plus un jour ne se passe sans que les médias ne nous parlent des animaux, sur un ton tour à tour catastrophiste, passionné, indigné et ricaneur.

 

Ce numéro entend traiter ce thème avec calme et lucidité, en multipliant les points de vue : artistique, psychologique, philosophique, scientifique… On y découvre des aspects émouvants et insoupçonnés de la profondeur des liens qui nous unissent à ces êtres embarqués avec nous dans le tourbillon de l’existence – c’est aussi, au passage, l’occasion d’en apprendre beaucoup sur nous-mêmes.

Acte irrémédiable par excellence, le crime inquiète, horrifie et fascine tout à la fois, qu’il s’agisse d’Abel et Caïn ou des gros titres des journaux les plus récents. L’idée que la société se fait de ce délit est pourtant en constante évolution : sa définition même varie, tout comme ses représentations, les fantasmes qu’il véhicule et la place qu’il occupe dans l’imaginaire, la morale, l’esthétique et la politique.
La tragédie classique, les romans et films policiers exposent d’innombrables assassinats, rapts et vengeances sanglantes ; à travers la peinture d’histoire et les faits divers, l’art académique et la culture populaire se les disputent à leur tour. Le premier en tire de hautes considérations morales, la seconde un plaisir trouble mêlant frisson et voyeurisme, mais tous deux font circuler des récits agissant comme de puissants révélateurs d’une réalité inavouable : sous la surface paisible du monde ordinaire, dans la maison voisine, dans nos désirs refoulés, remuent silencieusement d’obscurs secrets de famille, des images macabres, des conspirations ténébreuses.
En observant, comme des indices, ces multiples aspects du crime, considéré comme un fait à la fois social, historique et culturel, ce numéro spécial entrouvre la porte d’un monde interdit et fascinant, terriblement proche de nous.

Évoquer la mer c’est immédiatement convoquer les passions : les plaisirs suscités, les peurs éprouvées, les rêves conquis, les avaries survenues. C’est accueillir des histoires qui, par milliers, racontent l’espoir et l’aventure mais aussi le labeur de vies soudées par une communauté de destin.  À l’aune de son tempo, tout en flux et reflux, la mer est ainsi le reflet de la vie puisque tout y procède et y revient.
Par sa géographie, son histoire, par les patrimoines qu’il recèle, le territoire ligérien a été façonné par l’océan et le ruban côtier qui lui fait face. Mais cette identité maritime, enrichie d’une économie diversifiée et d’une forte attractivité balnéaire, est aussi le socle d’une nouvelle croissance durable liée à la prise de conscience de la fragilité de notre planète.
Au fil des rivages et vers le grand large, autour des ports et sur les bateaux, toujours avec la compagnie des gens de mer, cet ouvrage est ainsi l’occasion de découvrir une mémoire et un avenir partagés.

Ils s’appellent Rousseau, Giffard, Brisset, Jarry, Savardan, Fourré ou Bouillault… On croit l’un fonctionnaire, l’autre naturaliste, médecin, militaire ou savetier – mais tous sont en réalité des chercheurs d’absolu, peintres, musiciens, sculpteurs, poètes ou romanciers.
La main aussi agile que l’esprit, ils poursuivent parfois en solitaires une quête incomprise, réinventant l’homme et son rapport au monde, indifférents aux sarcasmes des classicismes ou des avant-gardes. « Eux, ce sont les sauvages, chantait Jean Richepin par la voix de Brassens, des assoiffés d’azur, des poètes, des fous. »
Des fous : le mot est lâché. Au nom du bon sens – qui autorise tant de sottises –, les « doctes » les ont exclus. Trop différents. Quelques-uns, pourtant, ont trouvé l’entrée des musées, des théâtres et des bibliothèques.
303 vous emmène à la découverte de créateurs singuliers des Pays de la Loire et des personnages issus de leur imagination, choisis pour leur goût de la provocation et leur indifférence aux normes, celles de la vie sociale comme de la création artistique.

Que faire de nos morts ?

La question se posait déjà aux premiers groupes humains il y a 100 000 ans, date de la première sépulture connue. La variété des rites destinés à honorer et célébrer les morts, à marquer la frontière entre leur monde et celui des vivants, est immense : l’inventivité dont font preuve les différentes cultures traduit l’importance de ces rites.

On entend pourtant souvent dire que la mort, dans les sociétés modernes, tend à l’invisibilité, disparaissant de nos mots, de nos gestes, de nos pratiques : ce numéro de 303 est une invitation à en douter. S’il fait la part belle aux coutumes naguère liées à la mort, il explore aussi les relations qui s’établissent aujourd’hui entre les vivants et les morts, et interroge les nombreuses manières dont ceux-ci nous interpellent au présent. Chacun des auteurs sollicités apporte sa pierre à la construction d’une médiation à réinventer.

Quel rapport y a-t-il entre la destinée d’une usine emblématique située à la limite de la Vendée et de la Loire-Atlantique, Alfred Jarry, les problématiques de l’urbanisme contemporain, les mouvements politiques radicaux de l’après-guerre, Ai Weiwei, les enjeux du tourisme dans notre région, l’imaginaire littéraire et philosophique, les bobos et Kraftwerk ?

Par son agilité et sa simplicité, le vélo est un révélateur de notre culture, de notre rapport à la technique, à l’espace et à l’environnement, au pouvoir et au temps : il circule entre les classes sociales, entre travail et loisirs, ville et campagne, entre les disciplines aussi. La diversité des articles réunis dans ce numéro de la revue 303 le montre bien : cet assemblage est un logiciel, il fertilise les imaginaires, il programme les pratiques et active la mémoire.

 

Revue de presse

Que serions-nous sans les cartes ? L’espace serait vide d’informations partagées, notre perception serait sans support, notre imaginaire sans ancrage, nos pas désorientés.

La carte, ses traits, ses couleurs, ses symboles, ses légendes, ne va pas de soi. Elle n’est pas le réel. Juste son reflet. Une trace humaine scientifiquement codifiée pour délivrer du sens commun. Un fait culturel variant au gré des époques, des latitudes et des intentions politiques. Un objet artistique aux inventions inépuisables.

À la croisée de champs disciplinaires – géographie, littérature, histoire, art –, ce numéro de la revue 303 propose d’explorer la carte, du local au mondial. D’exposer quelques-unes des évolutions passées et des approches actuelles de la cartographie. D’interroger sa fonction sociale et sa manière d’embrasser d’autres horizons que la géographie.

 

Revue de presse